- gnou
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• nou 1775; var. gnou, niou 1782; mot hottentot♦ Zool. Mammifère herbivore (périssodactyles) du Sud-Est africain, qui effectue en troupeau de grandes migrations.gnoun. m. Bovidé africain bossu, aux cornes très recourbées, mesurant 1,20 m au garrot. Les gnous à queue noire (Connochaetes taurinus) forment de grands troupeaux en Afrique orientale. Les gnous à queue blanche (Connochaetes gnou) ne se trouvent plus que dans des réserves en Afrique du Sud.⇒GNOU, subst. masc.Ruminant d'Afrique australe, du genre antilope, dont la taille, la crinière et la queue rappellent celles du cheval, et les cornes recourbées celles du bœuf. Et prends l'arc pour tuer l'unicorne ou le gnou (APOLL., Alcools, 1913, p. 94).Prononc. : [gnu]. Mais [
] ds LAND. 1834, GATTEL 1841 et DG. Étymol. et Hist. [1775 Nou (Querhoent cité par Buffon d'apr. ROB. 1957)]; 1778 gnoo (Sec. Voy. de Cook [208] t. 1, p. 135 ds KÖNIG, p. 98); 1782 gnou ou niou (BUFFON, Hist. nat. Suppl., t. 6, p. 89, ibid.). Mot hottentot; cf. FEW t. 20, p. 87a; KÖNIG, p. 98.
gnou [gnu]; → la cit. 1, Buffon, qui donne la prononciation [nju] n. m.ÉTYM. 1775, nou, in Querhoent, cité par Buffon; gnoo, 1778, second voyage du capitaine Cook; gnou ou niou, in Buffon (1782); mot hottentot.❖♦ Zool. Mammifère ongulé (Bovidés Bubalinés) au corps lourd, à la tête épaisse et velue, aux membres grêles, qui rappelle le taureau par la tête et les cornes, le cheval par la queue et la crinière, et l'antilope pour le reste. || Les gnous sont des ruminants qui vivent par troupeaux dans les plaines de l'Afrique du Sud, et dont la chair est très appréciée.1 On voit que cet animal est très remarquable, non seulement par sa grandeur, mais encore par la beauté de sa forme, par la crinière qu'il porte tout le long du cou, par sa longue queue touffue et par plusieurs autres caractères qui semblent l'assimiler en partie au cheval, et en partie au bœuf. Nous lui conserverons le nom de gnou (qui se prononce niou), qu'il porte dans son pays natal (…)Buffon, Hist. nat. des animaux, Le gnou…, in t. IV, p. 623.2 Ouïs du chœur des vents les cadences plagalesEt prends l'arc pour tuer l'unicorne ou le gnou.Apollinaire, Alcools, p. 85.
Encyclopédie Universelle. 2012.